Quelques mots pour parler d’un des rois du polar polaire, en l’occurrence l’auteur islandais Arnaldur Indridason.
Depuis une dizaine d’années, ses livres recueillent de nombreux prix. De livre en livre, nous suivons la vie particulière du commissaire Erlendur Sveinsson et son penchant pour résoudre de mystérieuses disparitions de préférence assez anciennes.
Dans son dernier livre intitulé « Le duel », l’auteur a situé son intrigue à Reykjavik en 1972 pendant le match pour la couronne mondiale entre Bobby Fischer et Boris Spassky. Cette fois, nous suivons l’enquête de Marion Briem sur l’étrange assassinat d’un jeune cinéphile pendant la projection d’un western. La capitale islandaise est alors sous le feu des projecteurs médiatiques car le duel d’échecs va bientôt commencer et la ville est pleine de touristes, d’amateurs d’échecs et de délégations étrangères en pleine guerre froide.
En filigrane de l’enquête, nous suivons quelque peu l’évolution de cet affrontement au sommet entre deux monstres sacrés du roi des jeux.
Comme à son habitude, Indridason mélange les coups de projecteurs sur la vie de l’enquêteur et donc du cadre de vie islandais avec la progression de l’enquête et ses rebondissements.
Un bon polar d’Arnaldur Indridason